Fenrir Lâche Vache
Messages : 54 Date d'inscription : 23/01/2008
| Sujet: [Histoire]+[Poème] : Playdo mon amour. Lun 28 Jan - 1:31 | |
| Il y avait une telle foulle dans cette section, que Fenrir dut jouer des coudes. Il parvint enfin grâce à des efforts herculéens à se hisser jusqu'à un point culminant, d'où sa voix pourrait porter. C’est l’histoire d’une femme amoureuse d’un homme. Amoureuse, elle pense à lui souvent, pour enduire un sombre évènement d’une couche de bonheur, ou simplement parce qu’elle n’a rien à penser. Son homme, elle ne l’a jamais vu, mais moult fois imaginé, jamais rêvé, plutôt médité. Cette femme sait qu’il est absent de la réalité collective. Il est également absent de son histoire. Pourtant, elle l’aime. Pourquoi ? Parce qu’il est, et il est pour cette unique raison. Ces deux entités sont intrinsèquement liées par l’amour. L’influence mutuelle est là, l’unité est proche. En effet, il la rend heureuse. L’aura bénéfique qu’il émane varie en fonction de la nature et de l’intensité de l’émotion de la femme. Elle l’aime, parce qu’elle n’a trouvé nul part l’amour sur Terre, et qu’elle se sent mourir sans cela. Profitant se son statut d’homo sapiens sapiens, elle l’a créé.
Ailleurs, un homme est dans la même situation. Il décide d’écrire à celle qu’il aime. A toi ma bien aimée, créature libre de chaque instant Ton créateur t’apostrophe, niant l’espace et le temps En espérant puiser, de tes apparitions ponctuelles Des gorgées de bonheur, coulant de source éternelle. En répondant à cet appel, De sentiments en lambeaux et d’une confusion sempiternelle, Tu imposerais l’harmonie et façonnerais une aquarelle. L’homme vient pour la première fois d’engager une communication avec celle qu’il aime.
Ailleurs, la femme voit apparaître les vers de l’homme. Elle se sent concernée par cet appel. Elle ne cherche pas à en comprendre l’origine ni l’essence ; seul son but importe. Elle se sent aimée. Ses émotions s’emballent. Elle l’interprète comme un proche aboutissement, l’émancipation d’un amour jusque là prisonnier de l’imaginaire, cloisonné, ne pouvant pas s’épanouir. Elle sait que celui qu’elle aime lui a écrit. Son intuition lui impose de ne pas rompre ce lien, aussi inespéré que vital : Toi à travers tes écrits t’es trouvé la sorte de forceps d’éclosion tardive, d’un brasier bruyant qui broyé brillait car biberonné par la brise. Flot sensé calligraphié censé qualifier l’assaut nourrit de la sonorité signifiant l’unification, autour du sentiment des cents sentiers qui mentent, l’amour. L’homme perçoit la réponse. Sa surprise n’a alors d’égal au milieu du magma informe de ses sentiments qu’une bouillante combinaison d’excitation et d’espoir. Avare d’informations, d’invariants, et de contacts, il s’empresse de répondre :Tu sais manier et marier les sonorités Comme Achille pourfend de son épée Comme Mallarmé des mots pouvait se jouer Comme Malet des nombres sait disserter Grande et honorable dompteuse d’ondes, Permet que ma curiosité te sonde. Es-tu l’être ébauché au-delà de ce monde Dans le but de panser mes plaies les plus profondes ? Ou es-tu un de ces leurres, jalon damné jusqu’à ma tombe La folie m’a-t-elle gagné ? Les sphères ne sont-elles plus rondes ? La femme reçoit ces écrits. C’est fantastique et fantasmatique. Elle s’empresse de répondre : Des lassos pour des mots délaissés par les maux, des lassés des stylos, enlacés au garrot mais lancés au galop, vers toi mon amour. Ton expectative versifiée s’exempte d’accent de peur textué. Espoir légitime de finalité, noir le légiste estime de fines allitérations de son scalpel sciant souillant sans soin si sauvagement la fine chaine sonore. Ces phases m’autorisent à oser dévisager la zone muselée improbable, le hasard excité, indomptable ; oui, je suis celle que tu aimes. Etrange, les deux mésanges se mélangent mais l’ange, l’aimante qui les aimante se confond aux confins du fin-fond de l’utopique fonction qu’assurait l’être ébauché au-delà de ce monde. Je m’attèlerai à sa besogne, besoin de bien-être, pour toi pour qui mes contours fondent.Ainsi donc, mon fantasme aurait su fusionner Au tient, nous laissant cet amour à partager. Hasard, circonstances juxtaposées, Chance à l’heureux lancé de dés, Présent prédestiné, Ou fatalité ? Peu importe quelle force a unis nos chemins De poussière d’étoile saupoudrée sur le crin La nuque de Pégase ne peut scintiller en vain Et libérant ses photons semés en crachin Culminent les luxes jusqu’au plus haut point A polymérisé nos êtres pourtant si lointains Pour, à la croisée laisser ma flamme à son tour Déclencher le brasier, féconder l’amour. Etincelle étant la seule alignée littéralement littérairement, livide illuminant le lit vide longé d’un linceul. Nous, planant, limitrophe de la lithosphère, trophée, literie de la Terre. Là maintenant ma main tenant mon ample plume, encre l’une, et vide la cartouche, centre l’union car touchant l’un à l’autre tout chants vient et se vautre, veau traité étripé au traiteur, trait de malheur. Aléas, immondices de ce monde, mais alléluia toi et moi cloisonnés ensemble quoique livrés il semble au paradis commun, comme le terrain est démuni pardi : mûres murissant et mémoires magiques me disant « Tous deux, heureux » ; et cela sans cesse chaque centième de seconde de chaque septième de semaine de chaque trente-six mille cinquantième de siècle, soit l’espérance du damné, soit le bon sens du fou, soit le penchant de l’équilibriste. Glisse toi, aimons-nous en un sublime calligramme composite à orthographe variable du vrai ou du faux, cimenté de la main du rédacteur maçon, soit notre amour. J’endosserai les rôles de l’hôte et du convive Deux visages, deux pôles, mais orientation concise Tendrement et sans vice, tout le temps qu’on y vive, D’une flèche de lyrisme, le bonheur se ravive Allons, laissons ces confiseries nous guider Glanons, celle-ci au fruit de la passion est fourrée Gageons, que notre parc verdoiera inviolé Passons, l’arc au triomphe de l’amour érigé. L……..ir …c……..sine……eï………guh……
Dans l'intimité de leur monde, ils vécurent, toujours, jusqu'à ce qu'amour s'en suive. //HRP// Bon, voila j'espère que ça a a plu à un maximum de monde, sinon pas grave, ça m'aura donné l'occasion de le remanier ^^
En fait j'avais écrit ça y a 3 ans à peu près, et là je l'ai ressorti pour voir c'que j'y changerais, et en fait j'ai pas modifié grand chose, juste tronqué quelques passages balourds...c'était relou à suivre :/
Et désolé pour le côté nian-nian tout rose ^^ chui pas assez bon l'éviter avec un thème pareil
Edit : merci aux lecteur d'avoir lu au fait ^^\\HRP\\ | |
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Blueberry Lilly Aspirant Gardien
Messages : 2437 Date d'inscription : 10/12/2007 Localisation : dans la salle des pas perdus
| Sujet: Re: [Histoire]+[Poème] : Playdo mon amour. Lun 28 Jan - 18:00 | |
| c'est toi qui a commis cela ?? Ah bravo ! j'en reste sans voix. Alléchée par le chant, enchantée par l'allitération, résolument. Félicitations. :D | |
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MohammuseVII Nourrisson paladin
Messages : 521 Date d'inscription : 18/12/2007 Age : 31
| Sujet: Re: [Histoire]+[Poème] : Playdo mon amour. Lun 28 Jan - 20:10 | |
| Aaaargh le côté gnan-gnan passe complètement inaperçu tellement c'est bien écrit !!! Incroyable, tu as vraiment du talent ! C'est vraiment toi qui as écrit ça tout seul ? | |
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Fenrir Lâche Vache
Messages : 54 Date d'inscription : 23/01/2008
| Sujet: Re: [Histoire]+[Poème] : Playdo mon amour. Lun 28 Jan - 20:45 | |
| Merci à vous pour les compliments , vraiment très heureux que ça plaise xD Et Oui-Oui c'est moi tout seul, je fais pas dans le vol ou le plagiat ^^ Vous avez plus qu'à me croire sur parole | |
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Blueberry Lilly Aspirant Gardien
Messages : 2437 Date d'inscription : 10/12/2007 Localisation : dans la salle des pas perdus
| Sujet: Re: [Histoire]+[Poème] : Playdo mon amour. Mar 29 Jan - 15:28 | |
| Toi, avec l'aide de Oui-Oui ? Non pardon, je plaisante... félicitations, vraiment. Tu permets que je fasse un copier coller ? Je préfère lire sur du bon vieux papier... | |
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Fenrir Lâche Vache
Messages : 54 Date d'inscription : 23/01/2008
| Sujet: Re: [Histoire]+[Poème] : Playdo mon amour. Mar 29 Jan - 20:31 | |
| Ouais ouais lol chui défenseur du libre ^^
Copiez-collez tant qu'vous voulez ^^ | |
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| Sujet: Re: [Histoire]+[Poème] : Playdo mon amour. | |
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